Difficile de s’y retrouver parmi les nombreuses études évoquant les effets du café sur la santé. Tantôt bon, tantôt mauvais, le débat sur ses vertus est régulièrement relancé. Alors, a-t-on raison de boire du café ? Faisons le point.
Chaque jour, plus de deux milliards de tasses sont bues à travers la planète. Un chiffre colossal qui propulse le café à la deuxième place mondiale des boissons les plus consommées. Pourquoi cette popularité ? Pour sa saveur racée diront les plus gourmets, pour sa capacité dopante et son rôle social admettrons-nous sans doute plus communément.
Un breuvage stimulant et naturel
Contrairement à d’autres boissons comme certains sodas ou « energy drinks », le café est un stimulant naturel au même titre que le thé, le guarana ou le maté. S’il parvient à booster notre mémoire, réduire la fatigue physique, augmenter la vigilance ou encore la concentration, c’est parce qu’il contient la substance psychoactive légale la plus répandue au monde : la caféine.
Mais cette dernière a beau avoir la vedette, elle est loin d’être l’unique molécule active pouvant interférer sur notre santé. En effet, d’autres composés comme les antioxydants, les vitamines, minéraux ou oligo-éléments apporteraient des bénéfices à notre corps, allant même jusqu’à le protéger de certaines maladies.
Ainsi, les recherches montrent que les polyphénols contenus en grandes quantités dans le café permettent de lutter contre la formation de radicaux libres ; soit, contre le vieillissement cellulaire. Leur rôle d’antioxydants naturels suscite aussi de plus en plus d’intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neurodégénératives.
Question humeur, une étude menée par l’école de médecine de Harvard montre qu’absorber entre deux et quatre tasses par jour serait la dose idéale pour lutter contre la dépression. Aussi, consommer du café réduirait de 20% les risques de cirrhose du foie chez les buveurs d’alcool, et pour les plus adeptes allant jusqu’à boire quatre tasses quotidiennes, il limiterait de moitié les risques de développer un diabète de type 2.
In medio stat virtus
Ceci étant dit, il convient parfois (question de bon sens !) de rappeler à notre souvenir la morale aristotélicienne du juste milieu : éviter les excès et les défauts, le trop ou le trop peu. Car si le café contient indéniablement des composés chimiques capables de nous protéger, il ne faut pas oublier que leurs effets dépendent avant tout de la quantité ingérée et de la manière dont nous l’absorbons.
Par exemple, selon le mode de préparation – décoction, infusion, percolation ou lixiviation (principe de la cafetière filtre) – notre café ne contiendra pas la même charge en caféine. D’ailleurs, bon à savoir, malgré les apparences, le café filtre est plus concentré que l’expresso.
Enfin, a-t-on raison de boire du café? Oui, pour tous les bienfaits qu’il procure à l’organisme et au mental, tout en prenant garde d’interpréter avec prudence les résultats des diverses recherches. Alors anti-cancer ou nouvelle arme contre Alzheimer… Nous n’irons pas jusque là. Recommandons simplement la modération.
Pour que le café demeure une source de bien-être et l’un des modulateurs de risque de certaines maladies, une consommation quotidienne de trois tasses de café (400 à 450 mg de caféine), oui, c’est la bonne mesure !
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