L’or Noir, c’est ainsi qu’on pourrait nommer le café. En effet c’est le deuxième produit le plus échangé dans le monde après le pétrole.
Avec plus de 400 milliards de tasses bues par an on peut parler de produit incontournable.
Nous sommes donc nombreux à consommer ce breuvage que chacun apprécie à sa manière. C’est ce qui fait la magie et la diversité de ce produit qui s’est peu à peu étendu partout dans le monde. Voici les origines de ce breuvage:
On prête à Avicienne, médecin du IXème siècle la première utilisation du café qu’il mentionne dans son ouvrage « La philosophie initiative et les canons de la médecine». Et c’est du Sud Ouest de l’Éthiopie que le café est originaire.
C’est à partir du XIIème siècle au départ des villes saintes de l’Islam, La Mecque et Médine que se propage le café.
En 1516-1517 le café atteint Constantinople et en 1554-1555 le premier établissement où l’on sert du café au public est ouvert. Dans les années 1600 le café arrive à Venise et il est régulièrement consommé là bas à partir de 1615. De là il s’exporte en Europe à partir de 1650.
Il se développera ensuite avec la découverte de l’Amérique notamment au Brésil (aujourd’hui premier pays producteur de café au monde).
Depuis les années 2000 se développent les relations commerciales équitables entre les producteurs et les consommateurs.
Le café : un atout de la mondialisation équitable.
Le café peut être considéré comme un moyen de développement pour les Pays du Sud. Il permet de fournir des emplois agricoles et de valoriser le territoire.
Le commerce du café nécessite une concentration entre les différents acteurs. Une organisation internationale du café existe, regroupant pays exportateurs et importateurs. Elle se réunit pour réguler les productions et les flux, mais son rôle n’est pas d’interférer dans un marché qui doit rester libre, d’ailleurs très soumis à la spéculation. Les 2 plus grandes bourses du café sont New-York pour l’Arabica et Londres pour le Robusta.